Auteur/autrice : kevin

  • Comment choisir et acheter une balise Cospas-Sarsat?

    Comment choisir et acheter une balise Cospas-Sarsat?

    Plusieurs entreprises fabriquent, commercialisent et vendent des balises sur une base concurrentielle, par l’intermédiaire de diverses chaînes de vendeurs. Cospas-Sarsat, en collaboration avec les fabricants et des laboratoires indépendants, procède à des essais rigoureux et délivre une homologation de type des modèles de balises avant leur entrée en production pour veiller à ce que les balises vendues au public soient capables de fonctionner dans différentes conditions extrêmes.

    Le programme international Cospas-Sarsat ne fabrique pas, ne commercialise pas et ne vend pas de balises.Vous trouverez une liste des fabricants sur la partie de notre site web réservée aux professionnels en ouvrant l’onglet « Listes de contacts ».

    Le premier facteur à prendre en considération pour choisir une balise est le type d’environnement dans lequel vous comptez vous en servir.Les balises à 406 MHz destinées à être utilisés par les aéronefs s’appellent émetteurs de localisation d’urgence (ELT)[1].Celles à usage maritime sont dites radiobalises de localisation de sinistre (EPIRB),et celles portées par les personnes (randonneurs par exemple) sont les balises de localisation personnelle (PLB).Les PLB sont parfois placées à bord d’aéronefs ou de navires, mais l’utilisateur doit alors vérifier auprès des autorités locales dans quelles conditions cet usage est autorisé.

    Il existe différents dispositifs de déclenchement des balises en cas d’urgence.La majorité des balises peuvent être activées manuellement, en appuyant sur un interrupteur.La plupart des ELT sont conçues pour être activées automatiquement par un choc, une chute ou une collision par exemple, et en général, les EPIRB s’activement automatiquement au contact de l’eau.Certaines EPIRB sont destinées à être placées dans un support fixé sur le navire de sorte qu’elles flottent librement et se déclenchent automatiquement en cas de naufrage.Les PLB peuvent généralement être activées manuellement.Il existe de nombreux dispositifs d’activation et de largage des balises, qui conviennent à de très nombreuses situations et répondent à différents besoins. Il vous faut donc examiner ces dispositifs avec attention.

    Durant les essais d’homologation de type, les modèles de balises sont évaluées à l’une des deux températures extrêmes suivantes :‑40 degrés Celsius (elles reçoivent alors une homologation de classe 1) et ‑20 degrés Celsius (elles reçoivent une homologation de classe 2).

    Beaucoup de modèles de balises transmettent non seulement des messages de détresse à 406 MHz pour une réception par satellite, mais aussi un signal moins puissant à 121,5 MHz pour servir de référence aux équipes de recherche locales afin qu’elles se dirigent vers le signal une fois arrivées à proximité de la position calculée de la balise.Dans certains pays, les balises doivent obligatoirement être équipées d’un émetteur de radioralliement.

    Bien que le système Cospas-Sarsat soit conçu pour localiser les balises de détresse activées de façon indépendante et avec une bonne précision, de nombreuses balises sont aujourd’hui équipées d’une puce de réception intégrée qui permet à la balise de déterminer elle-même sa position à l’aide des signaux des systèmes mondiaux de navigation par satellite (GNSS) GPS, GLONASS ou GALILEO.Si la puce intégrée est en mesure de calculer la position de la balise, cette position est indiquée dans le message de détresse émis par la balise.Les balises équipées pour recevoir les signaux des GNSS assurent une redondance utile pour déterminer leur position, et dans certaines circonstances, permettent à Cospas-Sarsat de les localiser plus rapidement.

    Certaines ELT destinées à l’aviation et EPIRB destinées aux navires sont dotées d’une interface qui leur permet de recevoir des données de localisation transmises par les systèmes électroniques aériens ou maritimes de sorte que les informations sont continuellement actualisées, stockées et prêtes à être transmises si la balise est déclenchée.

    On trouvera une liste des modèles de balises homologués par type, accompagnée de détails sur leurs fonctionnalités, sur la partie de note site web dédiée aux professionnels sous la rubrique « Modèles de balises Approuvé (TACs) ».

    Quelques balises, dotées de caractéristiques exceptionnelles, ne respectent pas toutes les normes nécessaires pour bénéficier d’une homologation de type, mais elles peuvent être autorisées à être utilisées avec Cospas-Sarsat à l’aide d’une « lettre de compatibilité ».Ces balises peuvent être parfaitement adaptées à vos besoins particuliers, mais il vous faudra prendre des précautions supplémentaires pour vérifier que c’est le cas.

    Si Cospas-Sarsat, en collaboration avec les fabricants et des laboratoires indépendants, procède à des essais rigoureux et délivre une homologation de type des modèles de balises avant leur entrée en production pour veiller à ce que les balises vendues au public soient capables de fonctionner dans différentes conditions extrêmes, l’homologation de type de Cospas-Sarsat N’EST PAS UNE CONDITION SUFFISANTE pour que les balises soient vendues ou utilisées dans un pays particulier, et n’indique pas si les balises sont conformes aux réglementations locales et internationales relatives aux aéronefs et aux navires.Vérifiez auprès des autorités locales de votre pays le nombre et le type de balises dont votre aéronef ou votre navire doit être équipé.Certaines de ces informations se trouvent dans le manuel intitulé « Manuel des règlementations relatives aux balises ».

    Si votre aéronef ou votre navire fait des voyages internationaux, vous êtes peut-être soumis aux règles particulières établies par l’Organisation de l’aviation civile internationale (Convention de l’OACI, annexe 6, première partie par exemple) ou l’Organisation maritime internationale (Convention de l’OMI pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, chapitre IV par exemple).

    Les fabricants de balises mettent en place leurs propres chaînes de commercialisation et de vente au détail.Les ELT destinées à l’aviation s’achètent dans les magasins d’équipement aéronautique ou dans des centres de révision.De même, les EPIRB à usage maritime s’achètent dans des magasins d’équipement maritime ou des centres de révision.Les PLB s’achètent généralement dans les magasins d’articles de sport et de plein air,et tous les types de balises s’achètent sur internet.Veuillez noter que si vous achetez une balise auprès d’un fournisseur dans un pays différent de celui du pavillon de votre aéronef ou navire, ou de votre pays de résidence, pour enregistrer dûment votre balise, vous devez parfois demander à un centre de révision agréé de reprogrammer le « code pays » codé électroniquement sur la balise afin de le remplacer par votre nouveau code pays, moyennant le paiement d’un supplément.

    [1]Certaines ELT (souvent de modèles anciens) transmettent uniquement un signal analogique obsolète à 121,5 MHz ou 243 MHz.Cospas-Sarsat NE DÉTECTE PAS ces fréquences, et ces balises ne peuvent être reçues que par un avion ou des sauveteurs situés à proximité.Pour que Cospas-Sarsat reçoive des alertes par satellite, il faut un modèle de balise qui émet à 406 MHz.

  • Où puis-je acheter une balise offrant le service de lien retour (RLS) ?

    Qu’est-ce qu’une balise compatible RLS ?

    Une balise compatible RLS est une balise dotée de la fonctionnalité du service de lien retour (Return Link Service). Cette fonction Service de lien retour fournit une indication sur la balise (par exemple, une lumière ou un affichage de texte) confirmant à l’utilisateur que le signal de détresse provenant de balise a été bien reçu et localisé par le Système Cospas-Sarsat et transmis aux autorités gouvernementales pour action. Cela ne signifie PAS qu’un sauvetage a déjà été organisé ou lancé, mais seulement que l’alerte de détresse a bien été réceptionnée et acheminée vers les agences gouvernementales appropriées. Pour plus d’informations sur le fonctionnement de la fonction RLS et les performances attendues, vous pouvez regarder la vidéo Cospas-Sarsat sur le RLS et lire les sections correspondantes du document de définition du service SAR/Galileo (EN).

    Chaque balise inclut dans son message de détresse numérique le « code pays » préprogrammé, qui correspond habituellement au pays de résidence du propriétaire et/ou le pays/territoire où la balise a été achetée. Certains pays/territoires autorisent ces balises compatibles RLS (utilisant un « protocole » RLS pour coder le message de détresse) à être préprogrammées avec leur « code pays », puis vendues pour une utilisation sur leur territoire. Certains autres ne le font pas. (NB. Toute balise correctement programmée fonctionnera en tout point de la Terre.)

    Veuillez enregistrer votre balise !

    Cospas-Sarsat recommande vivement d’enregistrer chaque balise. Le critère d’enregistrement d’une balise dans l’un des registres nationaux (ou dans la base de données internationale d’enregistrement des balises (IBRD) si le pays l’utilise) est le code pays. Par exemple, le registre français ne permet d’y enregistrer que des balises programmées avec l’un des codes « France ». Par choix de leur administration, les propriétaires de balises codées « Belgique » doivent eux s’enregistrer dans l’IBRD. Nous vous invitons à consulter la section Où enregistrer ma balise pour voir où vous devez enregistrer votre balise.

    Où puis-je acheter ma balise compatible RLS ?

    Les pays ou territoires qui ont informé Cospas-Sarsat que les balises compatibles RLS sont autorisées à être préprogrammées avec leur « code pays », vendues et utilisées sur leur territoire sont répertoriés ci-dessous. Certaines limitations signalées au Secrétariat de Cospas-Sarsat et des liens vers les règlementation des pays ou territoires ont été ajoutés. Parce qu’il peut y avoir un retard dans la publication de l’information, plusieurs pays ou territoires ne figurant pas sur cette liste peuvent également autoriser les balises compatibles RLS. Il est donc recommandé de vérifier directement auprès des autorités nationales ou territoriales les dernières informations disponibles. Votre fournisseur local de balises devrait pouvoir vous indiquer où trouver ces informations.

    Pays ou territoires Limitations Code pays (MID) Réglementation spécifique
    Algérie Autorisé pour tous les types de balises 605 S.007
    Allemagne Autorisé pour les EPIRB et ELT seulement 211, 218 S.007
    Arabie Saoudite Autorisé pour tous les types de balises 403 S.007
    Argentine Autorisé pour tous les types de balises 701 S.007
    Brésil Autorisé pour les EPIRB et PLB seulement 710 S.007
    Canada Autorisé pour les EPIRB , les ELT(S) et PLB seulement 316 S.007
    Chili Autorisé pour tous les types de balises 725 S.007
    Chypres Autorisé pour tous les types de balises 209 S.007
    Chypres Autorisé pour les EPIRB seulement 210, 212 S.007
    Croatie Autorisé pour tous les types de balises 238 S.007
    Emirats Arabes Unis Autorisé pour les PLB seulement 470, 471 S.007
    France Autorisé pour les types de balises selon l’utilisation. Des restrictions peuvent exister selon le Code pays (voir *) 226*, 227, 228*, 329, 347, 361, 501*, 540, 546, 578, 607*, 618*, 635*, 660, 745 S.007
    Grèce Autorisé pour tous les types de balises 237, 239, 240, 241 S.007
    Groenland (DK) Autorisé pour tous les types de balises 331 S.007
    Hong Kong (CHN) Autorisé pour les EPIRB et PLB seulement 457 S.007
    Iles Féroé (DK) Autorisé pour tous les types de balises 231 S.007
    Ireland Autorisé pour les EPIRB et PLB seulement 250 S.007
    Island Autorisé pour tous les types de balises 251 S.007
    Israël Autorisé pour tous les types de balises 428 S.007
    Italie Autorisé pour tous les types de balises 247 S.007
    Lettonie Autorisé pour les ELT et PLB seulement 275 S.007
    Liechtenstein Autorisé pour les ELT et PLB seulement 252 S.007
    Moldova Autorisé pour les ELT seulement 214 S.007
    Norvège Autorisé pour les ELT et PLB seulement 257, 258, 259 S.007
    Pérou Autorisé pour les EPIRB et ELT seulement 760 S.007
    Pologne Autorisé pour tous les types de balises 261 S.007
    Qatar Autorisé pour tous les types de balises 466 S.007
    Royaume Uni Autorisé pour tous les types de balises 232, 233, 234, 235 S.007
    Russie (Féd.) Autorisé pour les EPIRB et ELT seulement 273 S.007
    Singapore Autorisé pour tous les types de balises 563, 564, 565, 566 S.007
    Spain Autorisé pour les EPIRB avec restrictions 224, 225 S.007
    Suède Autorisé pour les EPIRB et PLB seulement 265, 266 S.007
    Suisse Autorisé pour les ELT et PLB seulement 269 S.007
    Taiwan (Ch. Taipei) Autorisé pour les PLB seulement 416 S.007
    USA Autorisé pour tous les types de balises 366, 367 S.007

     Mise à jour juillet 2022

  • Pourquoi dois-je Enregistrer ma Balise?

    Pourquoi dois-je Enregistrer ma Balise?

    L’enregistrement d’une balise est parfois une question de vie ou de mort. En enregistrant votre balise, vous donnez les moyens aux autorités de recherches et sauvetage de retrouver des informations cruciales sur vous, votre aéronef, votre navire ou des personnes qui peuvent donner des renseignements utiles à votre sujet en cas d’urgence.

    Enregistrez votre balise à l’adresse suivante : www.406registration.com .

    Vos informations d’enregistrement sont conservées dans des bases de données exploitées par des pays ou le Secrétariat de Cospas-Sarsat (selon ce qu’a décidé le pays associé au « code pays » programmé dans votre balise). Lorsque vous vous rendez sur le site www.406registration.com et que vous saisissez le code d’identification de votre balise (ID), on vous indique comment enregistrer votre balise (en fonction de son « code pays »). L’enregistrement est obligatoire dans de nombreux pays, ainsi que pour certains aéronefs soumis aux règles de l’Organisation de l’aviation civile internationale et certains navires relevant de l’Organisation maritime internationale.

    EN AUCUN CAS le Secrétariat de Cospas-Sarsat ne peut enregistrer une balise par téléphone, télécopie, courrier électronique ou courrier postal. Il faut vous rendre sur le site www.406registration.com qui vous explique comment enregistrer votre balise.

    Veuillez noter qu’outre cet enregistrement, des règles locales ou internationales peuvent exiger que l’identification de votre aéronef ou de votre navire soit codée électroniquement dans votre balise de sorte qu’elle soit transmise dans le message d’alerte lorsque la balise est déclenchée. Seul un centre de révision dûment qualifié peut le faire. Interrogez le fabricant de votre balise.

    Les informations sur votre balise que vous déposez dans les bases de données d’enregistrement sont destinées à être utilisées par les autorités de recherches et sauvetage, et sont visibles uniquement par ces autorités, les organismes publics associés et le Secrétariat Cospas-Sarsat. Les informations stockées dans les bases de données d’enregistrement NE SONT PAS mises à la disposition d’entités commerciales et NE SONT PAS exploitées pour un usage commercial.

    En fonction de la base de données dans laquelle vous devez enregistrer votre balise (qui dépend du « code pays » programmé dans votre balise), on vous demandera de donner certaines informations, par exemple les suivantes :

    • Le code d’identification de la balise, qui est une série de caractères hexadécimaux (composée des chiffres de 0 à 9 et des lettres A à F), et qui se trouve sur une étiquette attachée à toutes les balises. On vous demandera toujours ce code d’identification car c’est le meilleur moyen (et souvent le seul) de distinguer votre balise des autres.
    • Votre nom, votre adresse, votre numéro de téléphone et d’autres coordonnées.
    • L’identification et la description de votre aéronef si votre balise est une ELT à usage aérien, ou de votre navire si votre balise est une EPIRB à usage maritime, ainsi que son port d’attache.
    • Le type d’équipement de survie et de communication normalement embarqué.
    • Les coordonnées des organisations ou des personnes à contacter en cas d’urgence, qui peuvent être en mesure de donner des détails complémentaires sur les caractéristiques de l’aéronef ou du navire, le programme de voyage, le matériel que les personnes en détresse sont susceptibles d’avoir emporté, etc.

    Lorsqu’un message de détresse envoyé par votre balise est relayé au point de contact recherches et sauvetage (SPOC) national chargé de réagir aux alertes, les informations que vous avez communiquées lors de l’immatriculation de la balise sont également transmises aux autorités de sauvetage. On comprend aisément combien ces informations peuvent être importantes pour les autorités de sauvetage durant l’organisation d’une opération de recherches et sauvetage. De plus, en tentant de vous contacter à l’aide de vos coordonnées, ou de joindre vos contacts d’urgence indiqués lors de votre enregistrement, les autorités de sauvetage peuvent mieux déterminer si l’alerte de détresse est véritable ou si elle a été déclenchée de façon intempestive. Si l’alerte est avérée, elles disposeront d’informations qui amélioreront leurs chances de vous retrouver et de vous sauver la vie. Si l’alerte est déclenchée par inadvertance, on évite ainsi de mobiliser les moyens limités de recherches et sauvetage qui pourraient autrement se consacrer à de véritables situations de détresse.

    Tout comme il est important d’enregistrer votre balise après son achat, il faut aussi mettre à jour les informations qui vous concernent lorsque votre situation change. Si vous déplacez votre balise sur un autre aéronef ou un autre navire, ou si les contacts d’urgence sont modifiés, vous devez actualiser les informations qui figurent dans la base de données d’enregistrement. Il est fortement recommandé, tous les deux ans au moins, de passer quelques minutes à vérifier et mettre à jour les informations enregistrées dans la base de données. C’est obligatoire dans certains pays. De même, si vous vendez ou cédez votre balise, il faut l’indiquer dans la base de données, et inciter le nouveau propriétaire à enregistrer la balise à son nom en bonne et due forme.

    Si vous décidez de vous débarrasser d’une balise ancienne devenue inutile, il faut veiller à prendre certaines mesures. NE JETEZ PAS votre balise aux ordures, faute de quoi, avec le temps, son boîtier et ses équipements électroniques risquent de se dégrader, et amener la balise à transmettre une fausse alarme, depuis une décharge par exemple. Les moyens limités de recherches et sauvetage seraient alors mobilisés au lieu d’être employés pour des urgences véritables, ce qui mettrait des vies en danger. Il faut au contraire retirer la batterie, indiquer clairement à l’extérieur de la batterie qu’elle a été désactivée (de façon à ce que personne ne tente de l’utiliser en cas d’urgence réelle) ET mettre à jour les informations qui vous concernent dans la base de données d’enregistrement, afin d’indiquer que vous avez jeté cette balise. Si possible, recyclez correctement les composantes de votre ancienne balise.

  • Pour tester votre balise 406 MHz

    Assurez-vous de tester votre balise selon les instructions du fabricant de balise, ainsi que de bien enregistrer votre balise en utilisant l’identification hexadécimale (0 à 9 et A à F) indiqué sur l’étiquette de votre balise avant tout exercice de vérification de balise. Si jamais une fausse alerte est déclenchée, les autorités seront en mesure de savoir qui contacter avant d’envoyer une équipe de recherche et sauvetage. La majorité des balises ont une touche (bouton) ou une position du commutateur pour effectuer des tests. Ceci devrait être la seule position du commutateur utilisé lors d’un test routine. L‘activation de votre balise 406 MHz, ne serait-ce que pour un très court laps de temps, générera un message d’alerte de détresse Cospas-Sarsat qui sera transmis aux services de recherche et sauvetage pour action immédiate. Les anciennes balises de détresse qui transmettent à 121.5 ou 243 MHz peuvent être activées pour une courte durée lors des périodes prédéfinies (par exemple, les cinq premiers minutes de chaque heure). CECI N’EST PAS LE CAS POUR LES BALISES TRANSMETTANT AU 406 MHz. Les balises 406-MHz sont encodées d’une façon numérique, et transmettent des signaux de détresse sans délai. Pour cette raison, les balises 406 MHz ne doivent être activées qu’en cas de situation de détresse réelle. Toute exception à cette règle requiert un accord préalable du Centre de contrôle de mission (MCC) Cospas-Sarsat responsable pour votre région, pour éviter que les ressources de recherche et sauvetage ne soient déployés.

    Attention!!! L’activation d’une balise de détresse pour toute raison autre qu’une situation de détresse et sans autorisation préalable du MCC Cospas-Sarsat est une infraction dans beaucoup de pays et peut entrainer des poursuites judiciaires.

    Comment dois-je tester ma balise 406 MHz ?

    Assurez-vous de tester votre balise selon les instructions du fabricant, ainsi que de bien enregistrer votre balise en utilisant l’identification hexadécimale indiqué sur l’étiquette de votre balise avant tout exercice de vérification de balise. Un autotest permettant d’évaluer les caractéristiques de performance essentielles fait partie de la conception des balises 406 MHz en activant une touche ou position du commutateur de test. La fonction autotest ne génère pas d’alerte au niveau du système Cospas-Sarsat et peut être effectuée en tout temps (i.e., n’est pas limité aux périodes prédéfinies de l’heure). Cependant, elle consommera un peu de la capacité limitée de la batterie et ne devrait être utilisée qu’en accord avec les directives du fabricant concernant le nombre de tests à effectuer pour la durée de vie de la balise. Des tests excédant cette limite peuvent entrainer une réserve inadéquate lors d’une vraie situation de détresse. (Même si la fonction autotest ne déclenche d’alerte 406-MHz dans le système Cospas-Sarsat, il se peut que quelques fonctions transmettent un bref signal de radioralliement 121.5 MHz, qui doit être prise en compte lors de la planification d’un autotest de votre balise.) Si vous avez des questions concernant le mode autotest de votre balise, contactez le fabricant de la balise avant d’utiliser l’autotest.

    Si, par inadvertance, vous activez une balise en mode opérationnel (ou par mode automatisée, tel que contact avec de l’eau pour un RLS ainsi équipé), désactivez la balise (si elle a une fonction de désactivation) ET contactez le MCC Cospas-Sarsat ou votre centre de coordination de sauvetage le plus proche dès que possible pour faire la demande d’annulation de l’alerte de détresse. (La désactivation de la balise n’annule PAS l’alerte de détresse déjà transmise par la balise et reçu par Cospas-Sarsat. Il est donc très important d’appeler le MCC ou RCC/SPOC

    Test réel de balise

    Dans quelques rares circonstances il peut être nécessaire d’activer une balise en mode opérationnel à des fins de test. Quelle que soit la position de la balise ou la durée d’activation, cette balise 406 MHz sera détectée par Cospas-Sarsat, et le message d’alerte de détresse résultant serait alors retransmis à un MCC  et RCC pour des fins de déploiement des ressources de recherche et sauvetage. En conséquence, un effort important de coordination est nécessaire pour s’assurer que les MCC concernés soient informés des essais de balises en mode opérationnel à l’avance. (Un signal de radioralliement va probablement aussi être transmis lors d’un test « réel », et doit aussi être prise en considération. Les balises devraient rarement avoir besoin de se faire tester en mode opérationnelle (alerte de détresse).

    Les demandes relatives à un test « réel » de balise doivent être adressées auCentre de contrôle de mission (MCC)Cospas-Sarsat qui dessert le lieu où le test est prévu et le Centre de contrôle de mission (MCC) qui soutient le code de pays codé dans la balise (si autre).

    Il y a actuellement plus de 1 500 000 balises de détresse Cospas-Sarsat à 406 MHz en service. En considération du nombre des balises en service, des efforts nécessaires et des moyens à mettre en œuvre pour coordonner un test de balise réel, les propriétaires de balise doivent comprendre que les autorisations d’activation aux fins de test ne sont délivrées qu’à titre exceptionnel.

    Test de balise de détresse au poste de pilotage en atelier de maintenance de l’avion

    Généralement, les activations en poste de pilotage à distance sont effectuées lors de l’installation initiale et lors des travaux de maintenance sur l’ELT. Les tests de ELT routine (par exemple, par les équipes de pilotage), quel que soit le temps pendant l’heure, devrait être entrepris seulement en utilisant la position de commutateur test prévu à cet effet. Si l’activation de la fonction de la position du commutateur de détresse est requise, un blindage électromagnétique de l’antenne de la balise doit être prévu avant l’essai réel du commutateur de détresse activé.

    Un test en mode opérationnelle d’un ELT 406-MHz en poste de pilotage peut être effectuée en tenant compte du fait que si le commutateur est dans la position de détresse-alerte pour plus de 5 secondes, un message de détresse peut être initiée, et la MCC, RCC et Centre de services de circulation aérienne (ATS) les plus proches du lieu de la transmission d’alerte doivent être avisés afin qu’aucune ressource de recherche et sauvetage ne soit déployé. Lors de la planification de l’exécution d’un test en mode opérationnelle, considérez qu’une transmission radioralliement 121,5/243-MHz peut également être activé dans le cadre de ce test, et des précautions doivent être prises pour assurer que le signal 121,5/243-MHz n’est pas mal interprété par d’autres avions ou installations aéroportuaires en tant qu’alerte de détresse (une situation dans laquelle il serait conseillé d’effectuer le test dans les cinq premières minutes de l’heure).

    Certains pays ont des règlements qui sont plus stricts. S’il vous plaît, vérifiez auprès de l’autorité réglementaire appropriée concernant le moment et la durée du test.

    L’Autorité de sûreté maritime australienne et le service de satellite et d’informations NOAA (USA) fournissent des informations complètes sur des tests de balise.

  • Que se passe-t-il quand j’active ma balise?

    1. L’utilisateur active sa balise

    Lorsque votre balise est activée, soit manuellement en appuyant sur un interrupteur, soit automatiquement (dans le cas d’une balise ELT à bord d’un aéronef activée par un choc lors d’une chute, ou d’une balise EPIRB à bord d’un navire, activée au contact de l’eau), elle commence par émettre une série de signaux très courts à codage numérique en salve qui indique que vous êtes en détresse. Même si les salves sont courtes afin de prolonger la durée de la batterie de la balise, chacune envoie un message qui identifie la balise et peut contenir des informations sur l’aéronef ou le navire, ainsi que votre localisation, si cette information est disponible, à l’aide d’un récepteur de navigation interne ou externe.

    Pour émettre vers les satellites Cospas-Sarsat, la balise doit avoir une vue relativement dégagée du ciel. Une balise submergée, ou dont l’antenne est bloquée par le fuselage d’un avion ou  la coque d’un navire, a peu de chances d’être reçue par un satellite. De même, il est parfois long de détecter une balise activée au fond d’un canyon par exemple en raison du délai nécessaire pour que le satellite passe à la verticale.

    2. Le satellite détecte la balise

    Certains satellites Cospas-Sarsat se contentent de relayer le message de détresse émis par la balise. D’autres relayent le message et recueillent aussi des informations sur le signal qui permettront aux ordinateurs au sol d’estimer la position de la balise. Différents types de satellites peuvent être visibles à partir de votre position selon les moments, et dans les régions isolées, le délai peut être plus long car le signal de détresse doit être relayé par une station au sol pour être traité.

    3. Le signal de la balise est transmis du satellite vers la station sol (LUT)

    Une fois détecté par le système Cospas-Sarsat et relayé vers une station au sol (dite station terrienne d’utilisateur local, ou LUT), le signal de votre balise est analysé par des ordinateurs puissants qui estiment sa position.

    4. La LUT transfère le message de la balise et les données de localisation au MCC associé

    La station au sol LUT envoie l’estimation de position qu’elle a calculée (ainsi que toute information de localisation que la balise peut avoir transmise dans son message de détresse) et toutes les autres informations contenues dans le message de détresse de la balise au Centre de contrôle de mission (MCC) associé, qui se charge d’acheminer le message de détresse et les estimations de position aux autorités compétentes.

    5. Le MCC transmet le message d’alerte Cospas-Sarsat à deux destinataires:

    Le Centre de contrôle de mission (MCC) envoie le message d’alerte et la position estimée aux autorités responsables des recherches et des sauvetages dans la région où l’on pense que la balise se trouve. Le message de la balise contient aussi un « code pays » qui indique normalement l’origine de la balise (dans le cas d’un navire ou d’un aéronef, c’est généralement l’État dont il bat le pavillon. Dans le cas d’une PLB portée par une personne, le code est généralement celui du pays où il a été acheté, ou dans lequel le propriétaire l’a enregistré). Les informations contenues dans le message d’alerte et les estimations de position sont également envoyées aux autorités du pays associé au code pays transmis par la balise. Ainsi, les autorités les plus proches du sinistre sont alertées, de même que celles du pays d’origine de l’aéronef, du navire ou de la personne.

    6. Le MCC responsable relaie l’alerte de détresse au SPOC qui:

    Toutes les informations contenues dans le message de détresse de la balise, accompagnées des estimations de la position, aboutissent au point de contact recherches et sauvetage (SPOC) national chargé de réagir aux alertes de détresse.  Pour lancer une opération de sauvetage, il est fondamental d’en savoir le plus possible sur l’aéronef, le navire ou la personne en détresse, et de disposer des coordonnées précises des organismes ou des personnes à même de donner des détails sur les caractéristiques de l’aéronef ou du navire, leur programme de voyage, le matériel que les personnes en détresse sont susceptibles d’avoir emporté, etc. Les autorités de sauvetage extraient ces informations cruciales des bases de données d’enregistrement des balises. C’est pourquoi il est extrêmement important de veiller à ce que votre balise soit correctement enregistrée auprès des autorités compétentes. Enregistrez votre balise au www.406registration.com 

  • National Beacon Regulations for the Use of PLBs

    PLBs (Personal Locator Beacons) are intended for use by an individual person (i.e., not necessary linked to a ship or an aircraft like EPIRBs and ELTs). They can be used in any environment (e.g., on land, at sea and in aircraft) and installed in a mobile unit (e.g., vessel, aircraft). Carriage of PLBs depends on national regulations. Generally, PLBs can only be activated manually, with the exception of certain PLBs specifically designed for military use.

    Note: National beacon regulations can be found on the Cospas-Sarsat Professional website in System document C/S S.007 (Pro/Documents/Beacon Regulations Handbook).

    Country / Territory

    For terrestrial applications

    In maritime
    environment

    On
    aircraft

    Comments

    Country recognises PLB activations

    Country recognises PLB activations

    Country recognises PLB activations

    Albania

    Y

    Y

    Y

    Algeria

    Y

    Y

    Y

    PLB may not submit for required carriage of ELT or EPIRB
    Argentina

    Y

    Y

    Y

    Australia

    Y

    R

    R

    In a maritime environment, a PLB cannot be used as a substitute for an EPIRB that is required by regulation.

    See Civil Aviation Regulation 252A for rules concerning PLBs on aircraft.

    Austria

    Y

    N/A

    R

     Terrestrial alerts are relayed to Police or Landeswarnzentrale. Appropriate SAR action cannot be guaranteed as no legislation and no formal responsibilities/procedures are available. A mobile telephone, emergency radio network access, emergency telephone or satellite telephone are more suitable for raising the alarm in an emergency for some circumstances.
    Belgium

    Y

    Brazil

    Y

    Y

    Y

    PLB activation is allowed. However, ony PLBs registered in the Brazilian database for ultralight airplanes or as part of an aircraft/ship survival kit will trigger the Brazilian SAR System. Activations other than mentioned above will be relayed to regional Civil Defense offices.
    Canada

    Y

    R

    R

    Response to terrestrial PLB alerts is the responsibility of the provinces and territories. PLBs may not be substituted for the required carriage of ELTs or EPIRBs. PLBs may only be used as supplementary alerting devices in this case. Users are encouraged to note any linkages between PLBs used in maritime and aviation environments to relevant vessel/aircraft data during the registration process.
    Cayman Islands

    Y

    Y

    Y

    Chile

    Y

    Y

    Y

    China (P.R. of)

    Y

    Y

    Y

    Chinese Taipei

    Y

    Y

    Y

    Croatia

    Y

    Y

    Y

    Cyprus

    Y

    Y

    Y

    Denmark

    N

    R

    R

    PLB must be coded as EPIRB (maritime) or ELT (aircraft).
    Estonia

    Y

    Y

    Y

    Faroe Islands (DK)

    N

    R

    R

    PLB must be coded as EPIRB (maritime) or ELT (aircraft).
    Finland

    Y

    Y

    Y

    France

    Y

    Y

    Y

    Germany

    R

    R

    R

    Serial-coded PLBs are not allowed in Germany.
    Greece

    Y

    Y

    Y

    Greenland (DK)

    Y

    R

    R

    PLB must be coded as EPIRB (maritime) or ELT (aircraft).
    Hong Kong, China

    Y

    Y

    N

    The carriage of PLBs on Hong Kong registered aircraft shall meet the Civil Aviation Department requirements on portable electronic devices that can be intentionally or unintentionally transmitting.
    Iceland

    Y

    Y

    Y

    India

    Y

    Y

    Y

    PLBs are currently in use for land and aviation applications. For marine applications, there are no users yet, but there are no restrictions on their usage.
    Indonesia

    Y

    Y

    Y

    Ireland

    R

    R

    R

     All PLBs carried in Ireland (terrestrial or in the maritime environment) must be registered with ComReg. Details available at the following link ComReg PLB online Registration. PLBs must have a serial number beginning with 1F4E
    Israel

    Y

    Y

    Y

    Italy

    Y

    Y

    Y

    PLB may not replace an EPIRB or ELT on-board vessels or aircraft when these are required by national or international rules.
    Japan

    N

    Y

    R

    The use of PLBs for private persons is not permitted in Japan except for PLBs on maritime and aircraft. Land activations are prohibited and subject to penalty by radio law.
    Kenya

    Y

    Y

    Y

    Korea (Rep. of)

    N

    N

    N

    Liechtenstein

    R

    Y

    Y

    Note: Terrestrial Alerts are relayed to Police. Appropriate SAR action cannot be guaranteed as no legislation and no formal responsibilities or procedures are available. A mobile telephone, emergency radio network access, emergency telephone or satellite telephone are more suitable for raising the alarm in an emergency for some circumstances.
    Malta

    Y

    Y

    Y

     Refer to S.L.399.40
    Marshal Islands

    Y

    Y

    Y

    Malaysia

    Y

    Y

    N

    Moldova

    Y

    Myanmar

    N

    N

    N

    Netherlands (The)

    Y

    Y

    Y

    New Zealand

    Y

    Y

    Y

    PLBs are only to be coded with serial number and not MMSI nor registration mark.
    North Macedonia

    N

    N

    N

    Nigeria

    Y

    Y

    Y

    Norway

    Y

    Y

    Y

    Pakistan

    Y

    Y

    Y

    Peru

    Y

    Y

    Y

    Philippines

    Y

    Y

    Y

    There are no regulations yet against the use of PLBs, so CAAP ORCC would accommodate the inclusion of PLBs in the IBRD. Steps are currently being taken to disseminate information on IBRD registration of PLBs.          
    Poland

    R

    R

    R

    A radio licence issued by the Polish Office of Electronic Communication is required.
    Qatar

    Y

    Y

    Y

    Russian Federation

    N

    R

    R

    According to the national regulation the PLB could be installed on the vessel or aircraft. In these cases, PLB is coded accordingly as EPIRB with the maritime protocols or as ELT with the aviation protocols.
    Serbia

    Y

    Y

    Y

    Singapore

    Y

    Y

    N

    South Africa

    Y

    Y

    Y

    In terms of the current PLB’s regulations, PLB’s use as replacement for mandatory ELT or EPIRB is not accepted. PLBs are only to be coded with serial number and neither MMSI nor registration mark. Beacon regulations are currently under review and any future departure from current provisions will be reported to the Secretariat.
    Spain

    N

    R

     N or R

    A PLB with a Spanish country code is only allowed by the Spanish Administration in a maritime environment provided that it is associated with a vessel on which it is not mandatory to install an EPIRB. It should be programmed with its MMSI and installed only for use on that vessel.
    Sweden

    Y

    Y

    Y

    Switzerland

    R

    Y

    Y

    Note: Terrestrial Alerts are relayed to Police. Appropriate SAR action cannot be guaranteed as no legislation and no formal responsibilities or procedures are available. A mobile telephone, emergency radio network access, emergency telephone or satellite telephone are more suitable for raising the alarm in an emergency for some circumstances.
    UAE

    Y

    Y

    Y

    United Kingdom

    Y

    Y

    Y

    USA

    Y

    Y

    Y

    Vietnam

    Y

    Y

    Y

    (Y = green, allowed / N = red, not allowed / R = amber, restrictions (see comments).

  • Alertes involontaires

    Si une balise est activée par inadvertance, la balise doit être immédiatement désactivée.

    Parce qu’une alerte sera probablement générée même si la balise n’est qu’activée durant qu’un très court laps de temps, le Centre de contrôle de mission Cospas-Sarsat compétent doit ensuite être notifié de l’activation inopinée afin d’éviter que des moyens SAR ne soient inutilement mobilisés.

    Visiter notre site Profesionnels pour obtenir les informations nécessaires pour contacter votre MCC « Liste de contacts« .

    Il n’y a pas de pénalité en cas d’activation involontaire s’il n’y a pas d’intention malveillante.

    CNES: Attention aux fausses alertes

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